
NICOLAS FONTAINE ADORE LA SENSATION DE COURIR RAPIDEMENT

Article de Daniel Lequin – Merci à Nicolas Fontaine pour son témoignage !
Il y a des jeunes qui vieillissent bien simplement.
À 19 ans, Nicolas Fontaine d’Otterburn Park court depuis trois ans et demi.
En fait, antérieurement, il préférait jouer au hockey, au tennis, au soccer et la course à pied ne l’attirait pas tellement.
Sauf que lorsque vous avez un père qui a toujours couru, force est d’admettre qu’à un certain moment, fiston suivra. Et dans le cas présent, c’est un peu ce qui s’est produit.
Martin Fontaine trempe dans la course à pied depuis toujours. Pourtant, il n’a jamais tordu le bras de son fils pour qu’il emboîte le pas. Tout s’est fait naturellement. Il s’agit de converser avec Nicolas pour réaliser que le plaisir est toujours au rendez-vous lorsqu’il chausse ses espadrilles.
« Mentalement, je suis une personne qui a nécessairement besoin du sport pour s’épanouir et c’est peut-être ce qui explique que je joue encore au hockey. Je recherche continuellement le plaisir. »
Il ne cache pas qu’il pousse parfois la machine au maximum pour voir ce qu’il peut réaliser comme performance. « J’adore la sensation de courir rapidement. C’est vraiment un feeling très spécial dans ma tête », enchaîne celui qui génétiquement, ressemble à son père.
DEUX OBJECTIFS POUR 2025
Il est fier de dire que depuis qu’il a commencé à courir, il est parvenu à convertir une vingtaine de ses amis qui en font autant. Inévitablement, il faut un bel esprit d’équipe pour en arriver à un tel résultat. Socialement, Nicolas possède certes des qualités de rassembleur ce qui en bout de ligne, donne de beaux résultats.
Pour 2025, deux objectifs lui trottent dans la tête. Au printemps, il va courir son premier marathon à Ottawa. Il a déjà couru 42 km mais d’une façon non-officielle avec un ami. Il dit ne pas avoir vraiment d’objectif mais à force d’en jaser, il a fini par dire qu’il aimerait bien le terminer avec un temps inférieur à 2h50. Pour une première expérience, certains diront qu’il faut du talent pour y arriver. Il a confiance.
Étudiant présentement au cégep de Saint-Hyacinthe, il se retrouvera à l’université de Sherbrooke l’an prochain où il souhaite joindre les rangs de l’équipe en cross-country.
Il veut devenir enseignant en éducation physique. Il croit détenir les principaux atouts pour exercer une telle fonction. « Je suis bon avec les jeunes. Aussi, j’ai déjà été confronté à des gens plus âgés et je me suis aperçu que je bénéficiais de la patience indispensable pour remplir ce mandat. Donc, je pense bien que je serai dans mon domaine. »
AUCUNE PRESSION DU PÈRE
On pourrait imaginer qu’avec un père qui court depuis toujours, une certaine pression pourrait venir de sa part. « Au contraire, mon père me laisse découvrir la course à pied à ma façon, il me laisse libre dans mes choix et je l’apprécie énormément. »
Nicolas court pratiquement à tous les jours. Lorsque nous lui avons parlé à quelques jours de la période des Fêtes, il totalisait 330 jours de course pour un total de 3300 kilomètres parcourus. « J’estime que je suis un bon coureur mais je ne suis pas dans les élites.»
Son meilleur temps sur un 5km est de 16 minutes, 49 secondes. C’est significatif comme performance mais Nicolas n’est pas du genre à le crier sur tous les toits !
Présentement, son coach est Julien Pinsonneault. Ce qui est étrange est que le père de Nicolas, Martin a déjà coaché Julien lorsqu’il était plus jeune.
Avec les deux pieds bien ancrés sur terre, l’on gagne à connaître Nicolas Fontaine. « Je pense que ma force est le social, je suis à l’aise avec les gens. J’ai de nombreux amis qui semblent m’apprécier. »
On n’en doute aucunement.
À 19 ans et avec un tel raisonnement, disons qu’il est promu à un bel avenir. Sa belle personnalité surpasse son talent, ce qui n’est pas peu dire. Il fera son chemin dans la vie celui-là.
Article de Daniel Lequin – Merci à Nicolas Fontaine pour son témoignage !